Mocassin Marly

Marly, amis, peinture, café, colonnes, cinéma

Ce nouveau mocassin Marly, si on se laisse un peu aller à un inventaire en forme de rêverie, c’est celui que porte Le Corbusier en maillot de bain à bretelles, lunettes rondes à bord épais, au bord de la mer, un parasol à la main. Celui d’un Picasso photographié de plain-pied, bras croisés et vieille chemise en lin dans les ateliers du Fournas, remplis de soleil, de pinceaux et de toiles. Celui de Cocteau en short à Milly-la-Forêt, de Prévert, clope au bec, faisant son marché, en Normandie, le dimanche ; de Delon dans La Piscine, de Foujita enfin, félin et doux, cheveux de jais, coupe au bol, à la terrasse d’un café parisien, grand sourire. Plus près, plus loin c’est Clooney à Venise descendant d’un bateau Riva rutilant, Al Pacino en week-end à Long Island photographié de profil derrière la baie vitrée d’une villa, Spielberg sur son siège de réal’, les mains formant le cadre carré d’une caméra, une casquette jaws vissée sur la tête.

Des mocassins pour les hommes de tous les temps, au chaussant souple, au dessin minimal, construit en veau velours et gomme et qu’on enfile pour rejoindre sa crew : d’artistes, de flâneurs, chineurs, baigneurs, célébrités… des chaussures pour se donner de la grâce et de l’assurance sans en faire trop, en gardant à l’esprit ce petit quelque chose d’alerte, créatif et joyeux qui renvoie good good good vibrations.